« Je n’hésite pas un seul instant à affirmer que Sergio Birga a jeté les fondements d’une nouvelle peinture métaphysique. Elle se distingue de la metafisica de Giorgio de Chirico (ou de ses proches Carlo Carrà ou Giorgio Morandi) en ce sens qu’elle ne joue pas sur des relations absurdes et oniriques entre des objets inconciliables, ni sur la transformation de l’espace du tableau (la bonne vieille finestra héritée de la Renaissance) en un petit théâtre avec un décor irréel placé dans une perspective accélérée. Toutefois aussi loin puisse-t-il être de cette esthétique, Birga envisage lui aussi le tableau sous l’espèce d’une condensation onirique ».
Gérard-Georges Lemaire. Revue Verso n°44, 2007.